Le Salut

Seiza

Le Seiza est la position à genoux traditionnelle japonaise

 

Mokuso

Les yeux clos, le pratiquant doit s'efforcer de se concentrer sur lui, se vider de son agressivité, de ses soucis

 

Mokuso Yame

C'est le signal de fin du Mokuso, on ré ouvre les yeux

 

Shomen ni reï

On salut le maitre, fondateur du karaté, mais aussi les anciens, tous ceux qui nous ont précédés.

 

Senseï ni reï

On salut son professeur

 

Otaga ni reï

On salut ses partenaires

 

Kiritsu

Levez vous

 

(En cas de retard ; on se place en Seiza au bord du tatami en attendant que le professeur fasse signe de rentrer).

 

« Les samouraïs se saluaient en baissant la tête. S'il y avait méfiance, ils baissaient la tête mais le regard restait posé sur le corps. Au contraire s'il y avait respect, amitié, il inclinait davantage la tête et le regard se plantait vers le sol en signe d'humilité ». G.Funakoshi

 

 

 


Le DOJO KUN

Le Dojo Kun en calligraphie Japonaise

 

Normalement, le Dojo kun est récité après le "mokuso" à la fin du cours


一、人格完成に努むること

 

hitotsu, jinkaku kansei ni tsutomuru koto

Cherchez à améliorer votre caractère, avant toute chose (avant la technique, la puissance ou la vitesse…)

 

 

 

一、誠の道を守ること

 

hitotsu, makoto no michi wo mamoru koto

Soyez humble, fidèle (à votre famille, votre enseignant, vos partenaires …), et honnête dans votre vie et dans votre pratique du karaté do

 

 

 

一、努力の精神を養うこと

 

hitotsu, doryōku no seishin wo yashinau koto

Faites des efforts continuellement, ne baissez jamais les bras. L’entrainement est souvent dur, et parfois incompréhensible. Les marches sont dures à franchir et les efforts ne paient pas de suite (il n’y a pas de plaisir immédiat en karaté do), mais il faut persévérer si vous voulez en obtenir la satisfaction.

 

 

 

一、礼儀を重んずること

 

hitotsu, reigi wo omonzuru koto

Respectez les autres.

 

 

 

一、血気の勇を戒むること

 

hitotsu, kekki no yū wo imashimuru koto

Améliorez votre contrôle. Ne pas aller au devant d’un combat, mais tout faire pour l’éviter, la solution pacifique est toujours la meilleure. Le combat n’est justifié que dans les cas extrêmes, pour défendre la veuve ou l’orphelin. Si la cause n’est pas noble, alors vous vous éloignez de la voie.


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